INSTALLATION DU COMITE DE SUIVI DU MGG ET SELECTION DES ANIMATEURS (...) - PIPADHS

Pour une mise en œuvre adéquate et appropriée du Pipadhs (Projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal) dans la région, le responsable du suivi évaluation du projet, Badara Amar, a effectué une tournée depuis lundi 15 mars 2021 dans la région. L’objectif de cette mission est de procéder à l’installation des comités locaux de médiation et à la sélection des animateurs communautaires du PIPADHS dans les localités devant abriter les CPT, CPE et Daara préscolaires, brefs les infrastructures dédiées à la petite enfance dans la région de Diourbel.

Ousseynou NDIAYE jeudi 25 mars 2021 2 commentaires

Après avoir fait, auparavant, la commune de Diourbel, de Ngoye et de Thiakhar, dans le département de Bambey et Ndindy (département de Diourbel), c’est au tour de la localité de Madina d’installer son comité local de médiation des griefs par le sous-préfet de Kael, en présence de la mission du Pipadhs, dirigé par Badara Amar.

Le responsable en suivi-évaluation du projet a fait savoir que Madina est le cinquième comité mis en place. Selon lui, l’engagement des acteurs territoriaux donne de l’espoir à l’entame du projet et dans l’attente des objectifs du comité. C’est pourquoi, au nom du Coordonnateur national du projet, Alioune Fall, il a remercié les autorités administratives qui ont pris les dispositions nécessaires pour la réussite de l’activité.

Au terme de cette tournée dans la région, le responsable en suivi évaluation du projet, Badara Amar, a fait savoir que l’objectif du projet est d’améliorer la prestation des services pour promouvoir le développement humain dans les premières années dans 7 régions du Sénégal ciblées. Le projet, a-t-il renseigné, est structuré autour de quatre composantes, notamment la nutrition et la stimulation précoce de l’enfant au cours des 1000 premiers jours, l’apprentissage précoce de qualité, la protection de l’enfance, le renforcement du système et la gestion du projet et l’assistance technique. L’intervention du projet, prévue pour la période 2019-2024, a-t-il dit, couvre prioritairement les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Matam, Kolda et Tambacounda, à travers la fourniture de services d’éducation, notamment d’apprentissage préscolaire, de santé et nutrition et la protection de l’enfant.

La mise en œuvre des activités du Pipadhs, a-t-il indiqué, peut générer de potentiels impacts environnementaux et sociaux négatifs, qu’il faut, selon lui, identifier, analyser et prendre en charge dès la mise en place des ouvrages et infrastructures. De plus, a-t-il ajouté, certains investissements du Pipadhs, notamment ceux concernant l’aménagement des infrastructures éducatives pour la petite enfance, pourraient induire des pertes de biens et de sources de revenus, ayant pour conséquence le déplacement physique ou économique des personnes affectées. Ces activités, a-t-il avisé, pourraient, dans une certaine mesure, engendrer aussi des écarts auprès du personnel des entreprises, qui seront recrutées dans le cadre du projet. Afin d’atténuer ces désagréments et de permettre que les conditions de vie des personnes et des communautés affectées soient améliorées, ou tout au moins, maintenues après la mise en œuvre des travaux, la banque mondiale et le gouvernement du Sénégal, a-t-il rassuré, ont convenu de la nécessité d’élaborer un Cadre de politique de réinstallation (CPR) et un Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES).

Pour le responsable du suivi et de l’évaluation du projet, Badara Amar, ces outils permettront au projet de répondre aux exigences de consultation des populations et de règlement des griefs, réclamations et conflits lors de la mise en œuvre du projet.



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